Mouna, je t’aime
Mouna, j’aime tes faiblesses autant que tes forces. J’embrasse une à une tes blessures et leur souffle mon amour. Infini. Je leur murmurerai alors doucement que sans elle, tu ne serais pas toi.
Mouna, j’aime de toi ce que les autres ne voient pas.
J’aime de toi ce que tu caches et ce que tu oses montrer.
J’aime de toi toutes tes incertitudes. Parce que l’incertain c’est la vie.
J’aime de toi tes doutes et tes forces. Tu as le droit de douter. Seuls ceux qui ne se remettent pas en question ne doutent jamais.
J’aime de toi ta voix forte et ton rire franc. C’est déconcertant pour beaucoup, mais ton rire est si spontanée que personne ne doute de son authenticité.
J’aime de toi ta sincérité. Oui, parfois elle est mal placée ou mal interprétée mais ceci n’enlève rien à sa légitimité.
J’aime de toi ton courage de dire simplement quand l’humanité est écartée d’une situation. Parce que le courage c’est de dire non quand d’autres disent oui.
J’aime de toi tes larmes. Parce que pleurer c’est exprimer son humanité.
J’aime de toi tes colères. La colère n’est pas le propre des démons, c’est l’explosion puissante de l’injustice.
J’aime de toi tes échecs et tes erreurs. Parce que nul ne peut connaître le chemin de la réussite sans l’expérience de l’échec.
J’aime de toi ta détermination à aller de l’avant.
J’aime de toi tes peurs. Parce que pour te défaire d’un lien tu dois d’abord repérer son existence.
Mouna, je t’aime.
Mouna tahanout